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Des élèves-professeurs en salle d'examenDes élèves-professeurs en salle d'examen

Des élèves-professeurs en salle d'examen

Des enseignants tricheurs !

« Mon voisin est mon berger ». Cette phrase qui vient d’un futur enseignant est preuve qu’à l’ENS comme dans les autres établissements rattachés à l’Université de Yaoundé 1 la tricherie est devenue le moyen de réussite. Bien que cela constitue une fraude et même sanctionnée par le règlement intérieur de l’université, les élèves-professeurs ne s’empêchent pas d’utiliser tout ce qui leur permettrait d’avoir de bonnes réponses : écrit sur les paumes de main, sur les cuisses, utilisation des mouchoirs de poche (sous prétexte de se moucher) ou encore rester dans des positions stratégiques (le moins faible derrière le plus fort). La raison est unique : sortir. Mais cela ne passe pas souvent inaperçu. Certains surveillants, très vigilants, arrivent éviter ces formes de tricheries et même traquer les récalcitrants. C’est alors que comment les regrets accompagnés de déclarations mensongères qui ne suscitent aucune sensibilité chez ces surveillants aguerris qui doivent protéger leur image au sein de l’ENS. Ces récalcitrants seront donc traduits devant le Conseil de Discipline de l’ENS et si jamais il n’y a pas de pardon, les sanctions tombent comme de fruits mûrs. Soit les concernés sont exclus définitivement, soit ils sont retardés dans leur parcours. En attendant les décisions finales pour ceux qui ont été traqués lors du déroulement des examens de DIPES I et II, l’incertitude plane sur une sortie éventuelle des concernés.

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